Novembre, ce mois équivoque, se tient en équilibre précaire entre l’automne qui s’éclipse et l’hiver qui s’annonce, nos pieds enracinés dans l’incertitude saisonnière. Chaque jour de novembre demeure voilé dans le mystère, apportant une incertitude constante – neige tourbillonnante ou éclats de soleil, conditions routières précaires, loisirs confinés à l’intérieur, ou absentéisme élevé dû à la maladie, à l’épuisement professionnel naissant et à la fatigue compassionnelle. Nous nous trouvons dans l’entre-deux des festivités, alors que l’Action de grâce et Halloween ont pris fin, et que l’excitation des vacances d’hiver ne s’est pas encore pleinement épanouie.  

Novembre peut être particulièrement ardu pour les personnes qui souffrent de dépression saisonnière, car la fréquence et la gravité de leurs symptômes ont tendance à s’intensifier. La dépression saisonnière est une forme de trouble dépressif caractérisée par un schéma de gravité et de fréquence associé aux changements saisonniers. On estime que 2 à 3 % des Canadiens souffriront de dépression saisonnière au cours de leur vie. 15 % éprouveront une variation plus légère de la dépression saisonnière, les plongeant dans une mélancolie légère tout en leur laissant la capacité de poursuivre leur quotidien sans perturbations majeures. Les personnes atteintes de dépression saisonnière représentent environ 10 % de tous les cas de dépression. Certains groupes de personnes sont plus vulnérables à la dépression saisonnière : 

• Les adultes sont plus à risque que les enfants ou les adolescents, mais ce trouble peut affecter les personnes de tout âge 
• Les femmes sont 9 fois plus susceptibles d’être diagnostiquées que les hommes 
• Les personnes vivant dans les régions nordiques en raison du manque de lumière du soleil 

(https://cmha.bc.ca/documents/seasonal-affective-disorder-2/ (consulté le 10 octobre 2023) 

Les symptômes sont déclenchés par le changement des saisons et amplifiés par les changements environnementaux, sociaux, économiques, spirituels, psychologiques et émotionnels qui les accompagnent. L’un des défis majeurs de cette période de l’année est le passage à l’heure d’hiver. Le e novembre, nos horloges reculeront d’une heure : les matins seront plus sombres et les nuits plus longues. 

Demandez de l’aide si ces signes et symptômes durent plus de deux semaines: 

• Sensation de faiblesse ou tristesse 
• Pleurs réguliers 
• Autocritique accrue 
• Sentiments de culpabilité 
• Manque de motivation pour faire quoi que ce soit 
• Difficulté à prendre des décisions 
• Pensées suicidaires 
• Douleurs inexpliquées 
• Difficultés à s’endormir ou sommeil excessif 

Le 11 novembre commémore également la Journée annuelle du Souvenir en hommage aux anciens combattants et aux personnes touchées par la guerre. Il s’agit souvent d’une période de réflexion, propice au développement d’une compréhension plus profonde d’où nous venons, pour savoir où nous allons. Parfois, nous pouvons voir où nous souhaiterions apporter des changements, mais nous ne savons pas par où commencer.  

Où en êtes-vous dans votre cheminement perpétuel vers le mieux-être?

Où vous êtes-vous rendu?  

Où souhaitez-vous vous rendre? 

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est vivement recommandée pour les personnes souffrant de dépression saisonnière; cependant, elle s’avère également efficace pour traiter la dépression généralisée, l’anxiété, le stress chronique et la gestion de la douleur. La TCC est conçue pour renforcer votre résilience et votre santé mentale en remettant en question et en modifiant les distorsions cognitives inutiles. Elle se concentre sur la manière dont les pensées, les croyances et les attitudes d’une personne influent sur ses émotions et ses comportements. 

Une composante essentielle de la TCC est la pleine conscience, une pratique consistant à revenir dans le moment présent, sans réagir ni juger ses pensées, ses émotions, son environnement ou ses sensations corporelles. Cela signifie ramener votre conscience à l’ici et maintenant; laisser de côté le passé et le futur, pour vivre pleinement le présent. La pleine conscience aide à interrompre le cycle des pensées incessantes, à rééquilibrer les distorsions cognitives et à ouvrir des opportunités pour une pensée plus précise, réaliste et équilibrée. Étant donné que nos pensées ont un impact sur nos sentiments et influent sur nos comportements, avoir un esprit clair, où nous agissons avec un sentiment d’authenticité plutôt que de peur, de colère ou de stress, permet des interprétations plus précises du monde qui nous entoure et de notre monde intérieur. Ainsi, nous nous sentons mieux et, par conséquent, nous agissons mieux.  

Des soins en éducation pour tous, en partenariat avec l’Association canadienne pour la santé mentale, est ravi d’annoncer qu’un cours GRATUIT de 5 semaines sur la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la pleine conscience (TCBPC) sera à nouveau disponible du 9 novembre au 7 décembre, de 13 h à 15 h 30 via Zoom.

Les participants découvriront: 

• le modèle de la TCC et de la pensée réaliste 
• des stratégies de relaxation et des pratiques de pleine conscience 
• des stratégies pour une vie saine et un sommeil réparateur 
• la colère et l’affirmation de soi 
• l’autocompassion 
• la résolution de problèmes 
• l’établissement d’objectifs 
• comment faire face à des expériences stressantes 

Vous pouvez vous inscrire sur les sites www.careforallineducation.com.events ou www.mbwpg.cmha.ca/events , ou appelez le 1.877.602.1660. 

Vous êtes également invité(e) à contacter un professionnel du mieux-être pour bénéficier d’un soutien gratuit en matière de santé mentale et d’assistance à la navigation des services, vous aidant à accéder aux services et aux ressources de santé mentale selon vos besoins et préférences.  

Courriel: info@careforallineducation.com , ou appelez le 1.877.602.1660